C'est la crise dans les magasins culturels. Virgin est en cessation de paiement. Le Monde titre sur la crise qu'affrontent ces chaînes de magasins. Je vais profiter de ces circonstances pour vous raconter une anecdote qui m'est arrivée il y quelques jours...
Je souhaitais acheter deux disques. J'ai décidé d'aller dans un magasin d'une chaîne culturelle bien connue pour les acheter. Après tout, c'est important de soutenir le commerce physique et c'est souvent agréable de discuter avec les vendeurs.
Me voici donc dans le magasin en question. Je ne trouve pas les deux CD en rayon ; je m'approche donc d'un vendeur pour lui demander s'ils sont disponibles...
De retour chez moi, je suis donc allé sur un site de vente en ligne et j'ai commandé les deux CD, qui étaient facilement disponibles. Les CD y étaient moins chers qu'en magasin (dans le cas qui m'intéressait, - 25 %) ; je les ai reçus quelques jours après sans problème ; et, côté contact humain, c'est à peu près aussi chaleureux (au moins le site Internet me remercie de ma visite une fois que j'ai effectué mes achats...).
C'est tellement ça, bravo ! Et encore avez-vous eu la chance de ne pas vous voir signifier que ce que vous prétendez écouter, c'est de la roupie de sansonnet ! Ou que non, vraiment, votre livre quasi fasciste, ça ne va pas être possible... C'est le modèle humain, et pas seulement économique, qui est en cause cette fois encore. On ne plaindra pas ces gens-là.
RépondreSupprimerSi vous voulez des vendeurs, faut virer les écrans. Un vendeur n'en n'a pas besoin, il a des jambes pour se déplacer vers les rayons et chercher avec vous.
RépondreSupprimerMais ça, c'est pour les librairies qui ont des vendeurs, hein...
Ah oui, j'avoue que moi aussi, j'ai eu beaucoup de mal à m'apitoyer sur le sort des pauvres vendeurs de Virgin, rivés à leur écran ou vous renvoyant sans ménagement chez un collègue parce qu'on les dérange dix minutes avant leur pause-repas ou cigarette. Pour ne pas parler (Fabrice y fait allusion) des petites moues dégoûtées ou condescendantes quand l'auteur du livre que vous recherchez sort un peu trop des sentiers (re)battus du "virginellement" correct...
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